La phytoremédiation est une stratégie qui vise à utiliser les capacités de certaines plantes à absorber, stocker et/ou dégrader les polluants chimiques et organiques des sols et des eaux polluées.
L'innovation proposée vise à accroître les performances des plantes par une technique naturelle simple qui permet de contourner une stratégie d'utilisation d'organismes génétiquement modifiés. Les travaux ont été réalisés sur la plante Arabidopsis thaliana, qui sert de modèle en génétique et en biologie moléculaire des plantes.
La découverte est basée sur l'addition d'une molécule naturelle (sucre de type glucose ou saccharose) dans le milieu qui permet d'augmenter la tolérance (d'un facteur 500) et la capacité d'absorption de la plante à certains polluants. Cette découverte est basée sur un mécanisme d'activation métabolique et génétique via des voies de signalisation conservées chez la majorité des plantes supérieures. Cela implique que le procédé puisse être étendu à d'autres plantes et à d'autres molécules polluantes.